mardi 12 juillet 2011

Pop tarts

Je suis une pâtisserie plate et rectangulaire, d'une taille d'environ 7,5 centimètres sur 11,5 centimètres et je suis la marque la plus populaire de l'entreprise américaine Kellogg's. Qui suis-je ? Une Pop-tart, appelée tartelette Pop-tart au Canada. Elle est commercialisée aux Etats-Unis, au Canada ainsi qu'au Royaume-Uni. Comme vous l'aurez compris, il s'agit là encore d'un produit absent du marché français. 

Deux milliards de Pop-tarts sont vendues chaque année. Mister R et moi avons donc voulu goûter cette pâtisserie pré-cuite afin de se faire notre propre idée. Travaillant actuellement en Angleterre, Mister R s'est procuré sans difficulté ces fameuses Pop-tarts, saveur chocotastic.

Pop-tarts, saveur chocotastic

Ces tartelettes sont vendues par paire dans des emballages en aluminium. Une tartelette pèse 50g et contient 198 calories... La première question qui m'est venue à l'esprit est celle de savoir si les consommateurs mangent la totalité du sachet. Car ingurgiter 400 calories, dont 34g de sucre, pour un petit-déjeuner, c'est tout simplement affligeant lorsque l'on sait que 20 à 30% des enfants de moins de 15 ans sont considérés en état de surcharge pondérale ou obèses aux Etats-Unis.

L'emballage des Pop-tarts

Malgré leur valeur nutritive élevée et la liste des ingrédients, nous avons tout de même décidé de tester ce produit. A titre d'information, il faut souligner que les tartelettes Pop-tarts contiennent plus de 66 ingrédients, y compris de l'huile de palme. Le site Healthmad a mis en évidence le fait qu'une seule Pop-tart équivaut à 7 cuillères à soupe de sucre et une tranche de fromage.

Il est possible de manger la tartelette froide mais il est conseillé de la faire réchauffer au grille-pain. Mister R et moi avons essayé les deux options. Verdict ? Nous avons préféré la seconde. Le biscuit est chaud mais le glaçage au chocolat résiste à la cuisson. Il y a également du chocolat qui se cache entre les deux couches de biscuit. La dégustation n'est pas évidente en ce que ces derniers sont mous et se cassent facilement. En ce qui concerne le goût, nous n'avons pas du tout été conquis par le produit dans la mesure où il avait un goût farineux. Le chocolat ne se sent pas réellement, seul l'aspect fondant donne envie de poursuivre le test. Personnellement, je me suis arrêtée au bout de deux bouchées.

La tartelette Pop-tart, saveur chocostatic, avant cuisson

Aspect du glaçage chocolat après cuisson
Les deux couches de biscuit
Le chocolat fondant entre les deux couches
Après cette dégustation, on a envie de dire : "tout ça pour ça !". Ce produit n'a vraiment rien d'exceptionnel et son originalité réside principalement, selon moi, dans sa cuisson. Nous devrions sans doute essayer une autre saveur et on trouverait peut-être notre bonheur parmi les 29 saveurs proposées.

samedi 9 juillet 2011

Quorn

Une étude menée par le centre d'information des viandes (CIV) montre que le nombre de végétariens en France serait de 1 million de personnes, soit 1 à 2% de la population. Ce faisant, on remarque que le végétarisme est une pratique peu courante en France. Cependant, une nouvelle catégorie de consommateurs, dont je fais partie, risque d'avoir une influence non-négligeable sur les menus dans les années à venir : les flexitariens. Selon wikipédia, le flexitarisme "est la pratique d'être flexible concernant le degré avec lequel on pratique le végétarisme ou le véganisme. Un flexitarien peut manger végétarien à la maison uniquement, mais manger des plats incluant de la viande chez de la famille ou des amis." En d'autres termes, nous sommes des végétariens à temps partiel.

S'il est vrai que c'est une pratique de plus en plus populaire, le flexitarisme reste difficile à mettre en oeuvre en France. On peut même dire qu'il s'agit d'un réel parcours du combattant et ce, tant la gamme des produits végétariens est réduite. Elle se résume souvent à une seule marque : Sojasun. Et pourtant, dans d'autres pays européens, notamment en Belgique ou en Angleterre, nombre de rayons sont consacrés aux produits végétariens. Ce week-end, j'ai découvert une marque de substituts de viande à base de mycoprotéine : Quorn. Ce dernier est produit à partir du champignon fusarium venenatum et a été découvert en Angleterre en 1967. 

Pour vous faire découvrir ce produit, j'ai testé les cumberland sausages et j'ai trouvé ces saucisses délicieuses :

Quorn, Cumberland sausages


Elles sont composées de mycoprotéine (47%), d'oignons, d'huile végétale, de thym et de poivre. Si leur aspect peut dissuader certaines personnes, je pense réellement qu'elles méritent d'être goûtées. Leur préparation est facile en ce qu'il suffit de les faire cuire 10 minutes avec un peu de matière grasse, voire une feuille de cuisson, et de les déguster avec l'accompagnement de votre choix (des pâtes pour Mister R et moi-même). Verdict lors de la dégustation ? Elles sont bien fermes et j'ai particulièrement apprécié le goût des herbes. Si Mister R préfère les saucisses à base de viande de porc, je trouve ces saucisses végétales bien meilleures et notamment en raison de l'absence de graisse dégoulinante... Cela s'explique principalement par le fait qu'elles ne contiennent que 0,6g d'acides gras saturés pour 100g. 

Les saucisses Quorn, avant cuisson

Après cuisson

Informations nutritionnelles :
172 kcal/100g
Lipides : 7g dont 0,6g d'acides gras saturés
Fibres : 3,5g

Alors, qu'attendez-vous pour les manger ?

dimanche 3 juillet 2011

Les bonnes tables du Nord

Récemment, Mister R et moi avons testé plusieurs restaurants dont un gastronomique. Parmi ces derniers, deux restaurants ont particulièrement retenu notre attention et ce, tant ils ont ravi nos papilles : l'Arbre et l'Auberge du Kursaal. Malheureusement, nous n'avons pas personnellement pris de photos pour illustrer cet article en ce que nous préférons savourer nos plats et sommes un peu mal à l'aise à l'idée de photographier notre assiette au vu et au su de tous.

Les raisons d'un tel coup de coeur ? Le service est impeccable et ce, tant pour son professionnalisme que pour l'attention portée aux clients. Nous avons également aimé la présentation soignée des plats, lesquels étaient succulents. De surcroît, ces deux restaurants bénéficient d'un cadre agréable. En effet, l'Arbre se situe au coeur des champs, près des pavés de la célèbre course cycliste Paris Roubaix. Le Kursaal, quant à lui, séduit les amoureux de la forêt. Ce faisant, ils sont recommandés pour un dîner romantique. Leur carte varie au gré des saisons mais, pour vous mettre en appétit, vous trouverez ci-dessous une liste des mets goûtés :

1) L'Arbre :
Les langoustines de l'Arbre

Mister R et moi avons tous les deux pris les mêmes entrées, plats et desserts, à savoir :
Entrée: Le jambon ibérique Pata Negra (19 euros)
Plat: La sole de petits bateaux (35 euros)
poêlée dans un beurre mousseux, pommes écrasées au persil plat
Dessert: Le tout chocolat (9euros)
Brownies aux noix de pécan, ganache au chocolat blanc, crème chocolat au lait, sorbet cacao

2) L'auberge du Kursaal :

Le Kursaal








Au menu ? S'il est vrai que le Kursaal n'est pas à proprement parlé un restaurant gastronomique, il n'en reste pas moins un endroit à conseiller pour les plus gourmets d'entre vous. Il ne serait pas étonnant que le prix des plats augmente rapidement. Il faut souligner que le propriétaire était commis de cuisine pour l'établissement "la maison de Marc Veyrat". Par ailleurs, les plats, une fois servis, nous font oublier la simplicité de la carte et ce, tant ils reflètent la créativité du chef et sa passion pour la cuisine.

Plat : Dos de Saumon en crumble d’herbes (12 euros)
Dessert : Tarte au chocolat, sauce choco-noisette pour Mister R et un moelleux au chocolat accompagné de sa glace vanille pour moi-même (6 euros)

A l'heure anglaise

Immonde ! Telle a été ma première réaction en goûtant le Dr Pepper zéro. Il s'agit de la plus ancienne des marques de soda américain en ce qu'elle a été lancée un an avant le Coca-cola (1885). Si celle-ci séduit nombre d'américains, je trouve cette boisson imbuvable et ce, tant elle me fait penser à un coca dans lequel aurait macéré un chewing-gum. Cela peut sembler étonnant dans la mesure où j'adore le cherry coke (diet), lequel est parfois assimilé au Dr Pepper. 

Je risque de décevoir de nombreuses personnes mais ces produits n'ont pas été achetés en France. En effet, ils viennent d'outre-Manche (merci Mister R). En Europe, Dr Pepper est distribué essentiellement en Belgique, Suisse, aux Pays-Bas et, comme indiqué précédemment, en Angleterre. Il est possible d'en trouver dans certaines épiceries américaines ou anglaises à Paris mais à un prix souvent excessif.



Dr Pepper Zero


Diet Coke with cherry

Informations nutritionnelles :
2 calories / 100ml
sugars : 0,0 g
fat : 0 g

Grâce à Mister R, j'ai également eu la possibilité de goûter d'autres spécialités anglaises :

1) Le chocolat Cadbury fourré au caramel

"Cadbury Dairy Milk Caramel"
Carré de chocolat Cadbury
Carré de chocolat Cadbury fourré au caramel

Il s'agit d'une plaque de chocolat divisée en carrés, voire en "blocs", remplis de caramel. La marque "Cadbury" est estampillée sur chaque carré. Ce produit est vendu uniquement en Irlande et au Royaume-Uni. D'autres saveurs sont également disponibles : miel, crunchie ou encore menthe.

Valeurs nutritionnelles pour le chocolat Cadbury :
490 kcal/100g
Sugars : 50,2g
Fat : 24,8g

2) Le Mc Vitie's :

GOLD Mc Vitie's



Le Mc vities est une des plus célèbres marques de digestive biscuits, lesquels sont mangés accompagnés d'une tasse de café ou de thé. Chaque année, 71 millions de paquets de ces biscuits sont mangés (wikipédia).


Verdict ? J'ai une préférence pour le Mc Vitie's. Il s'agit d'un biscuit croustillant entouré de caramel. On ne sent pas réellement le caramel mais il donne un bon goût sucré et se marie très bien avec le sablé. Quant au chocolat Cadbury, ce n'est pas mauvais mais je le trouve assez écoeurant.